CHAPITRE VI
STUPÉFIANTS ET SUBSTANCES PSYCHOTROPES
15Convention unique sur les stupéfiants de 1961New York, 30 mars 196113 décembre 1964, conformément à l'article 41.13 décembre 1964, No 7515Signataires61Parties154Nations Unies, <i>Recueil des Traités </i>, vol. 520, p. 151; vol. 557, p. 280 (rectificatif au texte russe); vol. 570, p. 347 (procès-verbal de rectification du texte original russe); et vol. 590, p. 325 (procès-verbal de rectification du texte original espagnol).La Convention a été adoptée et ouverte à la signature par la Conférence des Nations Unis pour l'adoption d'une Convention unique sur les stupéfiants, qui a eu lieu au Siège de l'Organisation des Nations Unies, à New York, du 24 janvier au 25 mars 1961. La Conférence avait été convoquée conformément à la résolution <a href="/doc/source/docs/E_RES_689_XXVI-E.pdf" target="_blank">689J (XXVI)</a><superscript>1</superscript> du Conseil économique et social de l'Organisation des Nations Unies, adoptée le 28 juillet 1958. La Conférence a également adopté l'Acte final et cinq résolutions dont on trouvera le texte dans le <i>Recueil des Traités </i> des Nations Unies, vol. 520, p. 151. Pour les travaux de la Conférence, voir <i>Conférence des Nations Unies pour l'adoption d'une Convention unique sur les stupéfiants </i>, volumes I et II (publication des Nations Unies, numéros de vente 63.XI.4 et 63.XI.5).
Participant<superscript>2,3,4,5</superscript>SignatureRatification, Adhésion(a), Succession(d)Afghanistan30 mars 1961 19 mars 1963 Afrique du Sud16 nov 1971 aAlgérie 7 avr 1964 aAllemagne<superscript>6,7</superscript>31 juil 1961 3 déc 1973 Angola26 oct 2005 aAntigua-et-Barbuda 5 avr 1993 aArabie saoudite21 avr 1973 aArgentine31 juil 1961 10 oct 1963 Australie30 mars 1961 1 déc 1967 Autriche 1 févr 1978 aAzerbaïdjan11 janv 1999 aBahamas13 août 1975 dBangladesh25 avr 1975 aBarbade21 juin 1976 dBélarus31 juil 1961 20 févr 1964 Belgique28 juil 1961 17 oct 1969 Bénin30 mars 1961 27 avr 1962 Botswana27 déc 1984 aBrésil30 mars 1961 18 juin 1964 Brunéi Darussalam25 nov 1987 aBulgarie31 juil 1961 25 oct 1968 Burkina Faso16 sept 1969 aCambodge30 mars 1961 7 juil 2005 Cameroun15 janv 1962 aCanada30 mars 1961 11 oct 1961 Chili30 mars 1961 7 févr 1968 Chypre30 janv 1969 aColombie 3 mars 1975 aCongo30 mars 1961 3 mars 2004 Costa Rica30 mars 1961 7 mai 1970 Côte d'Ivoire10 juil 1962 aCroatie<superscript>8</superscript>26 juil 1993 dCuba30 août 1962 aDanemark30 mars 1961 15 sept 1964 Djibouti22 févr 2001 aDominique24 sept 1993 aÉgypte30 mars 1961 20 juil 1966 El Salvador30 mars 1961 26 févr 1998 Équateur14 janv 1964 aÉrythrée30 janv 2002 aEspagne27 juil 1961 1 mars 1966 États-Unis d'Amérique25 mai 1967 aÉthiopie29 avr 1965 aFédération de Russie31 juil 1961 20 févr 1964 Fidji 1 nov 1971 dFinlande30 mars 1961 6 juil 1965 France19 févr 1969 aGabon29 févr 1968 aGambie23 avr 1996 aGhana30 mars 1961 15 janv 1964 Grèce 6 juin 1972 aGuatemala26 juil 1961 1 déc 1967 Guinée 7 oct 1968 aGuinée-Bissau27 oct 1995 aGuyana15 juil 2002 aHaïti 3 avr 1961 29 janv 1973 Honduras16 avr 1973 aHongrie31 juil 1961 24 avr 1964 Îles Marshall 9 août 1991 aÎles Salomon17 mars 1982 dInde30 mars 1961 13 déc 1964 Indonésie28 juil 1961 3 sept 1976 Iran (République islamique d')30 mars 1961 30 août 1972 Iraq30 mars 1961 29 août 1962 Irlande16 déc 1980 aIslande18 déc 1974 aIsraël23 nov 1962 aItalie 4 avr 1961 14 avr 1975 Jamaïque29 avr 1964 aJapon26 juil 1961 13 juil 1964 Jordanie30 mars 1961 15 nov 1962 Kazakhstan29 avr 1997 aKenya13 nov 1964 aKirghizistan 7 oct 1994 aKoweït16 avr 1962 aLesotho 4 nov 1974 dLettonie16 juil 1993 aLiban30 mars 1961 23 avr 1965 Libéria30 mars 1961 13 avr 1987 Libye27 sept 1978 aLiechtenstein<superscript>9</superscript>14 juil 1961 31 oct 1979 Lituanie28 févr 1994 aLuxembourg28 juil 1961 27 oct 1972 Macédoine du Nord<superscript>10</superscript>13 oct 1993 aMadagascar30 mars 1961 20 juin 1974 Malaisie11 juil 1967 aMalawi 8 juin 1965 aMali15 déc 1964 aMaroc 4 déc 1961 aMaurice18 juil 1969 dMexique24 juil 1961 18 avr 1967 Micronésie (États fédérés de)29 avr 1991 aMonaco14 août 1969 aMongolie 6 mai 1991 aMonténégro<superscript>11</superscript>23 oct 2006 dMozambique 8 juin 1998 aMyanmar30 mars 1961 29 juil 1963 Nicaragua30 mars 1961 21 juin 1973 Niger18 avr 1963 aNigéria30 mars 1961 6 juin 1969 Norvège30 mars 1961 1 sept 1967 Nouvelle-Zélande<superscript>12</superscript>30 mars 1961 26 mars 1963 Oman24 juil 1987 aOuganda15 avr 1988 aPakistan30 mars 1961 9 juil 1965 Panama30 mars 1961 4 déc 1963 Papouasie-Nouvelle-Guinée28 oct 1980 dParaguay30 mars 1961 3 févr 1972 Pays-Bas (Royaume des)<superscript>13</superscript>31 juil 1961 16 juil 1965 Pérou<superscript>14</superscript>30 mars 1961 22 juil 1964 Philippines30 mars 1961 2 oct 1967 Pologne31 juil 1961 16 mars 1966 Portugal<superscript>3,15</superscript>30 mars 1961 30 déc 1971 République arabe syrienne22 août 1962 aRépublique de Corée30 mars 1961 13 févr 1962 République démocratique du Congo28 avr 1961 19 nov 1973 République démocratique populaire lao22 juin 1973 aRépublique de Moldova15 févr 1995 aRépublique dominicaine26 sept 1972 aRépublique populaire démocratique de Corée19 mars 2007 aRépublique tchèque<superscript>16</superscript>30 déc 1993 dRoumanie14 janv 1974 aRoyaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord<superscript>4</superscript>30 mars 1961 2 sept 1964 Sainte-Lucie 5 juil 1991 dSaint-Kitts-et-Nevis 9 mai 1994 aSaint-Marin10 oct 2000 aSaint-Siège30 mars 1961 1 sept 1970 Saint-Vincent-et-les Grenadines 3 déc 2001 dSao Tomé-et-Principe20 juin 1996 aSénégal24 janv 1964 aSerbie<superscript>8</superscript>12 mars 2001 dSeychelles27 févr 1992 aSingapour15 mars 1973 aSlovaquie<superscript>16</superscript>28 mai 1993 dSomalie 9 juin 1988 aSoudan24 avr 1974 aSri Lanka11 juil 1963 aSuède 3 avr 1961 18 déc 1964 Suisse20 avr 1961 17 févr 1970 Suriname29 mars 1990 dTchad30 mars 1961 29 janv 1963 Thaïlande24 juil 1961 31 oct 1961 Togo 6 mai 1963 aTonga 5 sept 1973 dTrinité-et-Tobago22 juin 1964 aTunisie30 mars 1961 8 sept 1964 Türkiye23 mai 1967 aTurkménistan21 févr 1996 aUkraine31 juil 1961 15 avr 1964 Uruguay31 oct 1975 aVenezuela (République bolivarienne du)30 mars 1961 14 févr 1969 Viet Nam14 sept 1970 aZambie12 août 1965 aZimbabwe 1 déc 1998 d
Déclarations et Réserves(En l'absence d'indication précédant le texte, la date de réception est cellede la ratification, de l'adhésion ou de la succession.)Afrique du SudCompte tenu de la réserve à l'article 48 de la Convention prévue par l'article 50, paragraphe 2.Algérie"La République algérienne démocratique et populaire n'approuve pas le libellé actuel de l'article 42 qui peut empêcher l'application de la Convention aux territoires dits "non-métropolitains"."La République algérienne démocratique et populaire ne se considère pas comme liée par les dispositions de l'article 48, paragraphe 2, qui prévoient le renvoi obligatoire de tout différend à la Cour internationale de Justice."La République algérienne démocratique et populaire déclare que pour qu'un différend soit soumis à la Cour internationale de Justice l'accord de toutes les parties en cause sera dans chaque cas nécessaire."Arabie saoudite<superscript>17</superscript>L'adhésion du Gouvernement de l'Arabie Saoudite à la Convention unique sur les stupéfiants ne doit pas être interprétée comme impliquant la reconnaissance du prétendu Etat d'Israël, ni comme impliquant que le Gouvernement de l'Arabie Saoudite a l'intention d'entrer en relation avec ce dernier de quelque manière que ce soit à propos de questions relatives à cette Convention.Argentine<superscript>18</superscript>Réserve au paragraphe 2 de l'article 48 :La République Argentine ne reconnaît pas la juridiction obligatoire de la Cour internationale de Justice.Autriche"La République d'Autriche interprète l'article 36, alinéa l, comme suit : l'obligation de la Partie contenue dans cette disposition peut être également [exécutée par des règlements] administratifs prévoyant une sanction adéquate pour les infractions y énumérées."BangladeshAvec les réserves mentionnées aux alinéas a, d et e du paragraphe 1 de l'article 49 de la Convention et en vertu desquelles le Gouvernement du Bangladesh peut se réserver le droit d'autoriser temporairement dans son territoire :a) L'usage du cannabis, de la résine de cannabis, d'extraits et teintures de cannabis à des fins non médicales; etd) La production, la fabrication et le commerce des stupéfiants visés aux alinéas a et d aux fins mentionnées dans lesdits alinéas;e) La production, la fabrication et le commerce des stupéfiants visés aux alinéas a et d aux fins mentionnées dans lesdits alinéas.BélarusLe Gouvernement de la République socialiste soviétique de Biélorussie ne se considère pas lié par les dispositions des paragraphes 2 et 3 de l'article 12, du paragraphe 2 de l'article 13, des paragraphes 1 et 2 de l'article 14 et de l'alinéa b du paragraphe 1 de l'article 31 de la Convention unique sur les stupéfiants en ce qui concerne les Etats privés de la possibilité de devenir parties à la Convention unique en vertu de la procédure prévue à l'article 40 de ladite Convention.La République socialiste soviétique de Biélorussie juge nécessaire de relever le caractère discriminatoire du paragraphe 1 de l'article 40 de la Convention unique sur les stupéfiants, en vertu duquel certains Etats sont privés de la possibilité de devenir parties à cette Convention. La Convention unique concerne des questions qui intéressent tous les Etats, et elle a pour objet de mobiliser les efforts de tous les pays pour la lutte contre un fléau social: l'abus des stupéfiants. C'est pourquoi la Convention doit être ouverte à tous les pays. Conformément au principe de l'égalité souveraine des Etats, aucun Etat n'a le droit d'écarter d'autres pays de la participation à une convention de ce genre.Bulgarie<superscript>19</superscript>Déclaration :La République populaire de Bulgarie estime devoir souligner que le libellé du paragraphe 1 de l'article 40, des paragraphes 2 et 3 de l'article 12, du paragraphe 2 de l'article 13, des paragraphes 1 et 2 de l'article 14 et de l'alinéa b du paragraphe premier de l'article 31 a un caractère discriminatoire étant donné qu'il exclut la participation d'un certain nombre d'Etats. De toute évidence, ces textes sont incompatibles avec le caractère de la Convention dont l'objet est de concerter les efforts de toutes les parties en vue de réglementer les questions qui touchent aux intérêts de tous les pays dans ce domaine.Égypte<superscript>20</superscript>Fédération de RussieLe Gouvernement de l'Union des Républiques socialistes soviétiques ne se considère pas lié par les dispositions des paragraphes 2 et 3 de l'article 12, du paragraphe 2 de l'article 13, des paragraphes 1 et 2 de l'article 14 et de l'alinéa b du paragraphe 1 de l'article 31 de la Convention unique sur les stupéfiants en ce qui concerne les Etats privés de la possibilité de devenir parties à la Convention unique en vertu de la procédure prévue à l'article 40 de ladite Convention.L'Union des Républiques socialistes soviétiques juge nécessaire de relever le caractère discriminatoire du paragraphe 1 de l'article 40 de la Convention unique sur les stupéfiants, en vertu duquel certains Etats sont privés de la possibilité de devenir parties à cette Convention. La Convention unique concerne des questions qui intéressent tous les Etats, et elle a pour objet de mobiliser les efforts de tous les pays pour la lutte contre un fléau social : l'abus des stupéfiants. C'est pourquoi la Convention doit être ouverte à tous les pays. Conformément au principe de l'égalité souveraine des Etats, aucun Etat n'a le droit d'écarter d'autres pays de la participation à une convention de ce genre.France"Le Gouvernement de la République française déclare y adhérer en se réservant la possibilité prévue par l'article 44, alinéa 2, <i>in fine </i>, de maintenir en vigueur l'article 9 de la Convention pour la répression du trafic illicite des drogues nuisibles, signée à Genève le 26 juin 1936."Hongrie<superscript>21</superscript>...2) En ce qui concerne les pays privés de la possibilité de devenir parties à la Convention en vertu des dispositions de l'article 40 de la Convention unique sur les stupéfiants de 1961, le Gouvernement de la République populaire de Hongrie ne se considère pas lié par les paragraphes 2 et 3 de l'article 12, le paragraphe 2 de l'article 13, les paragraphes 1 et 2 de l'article 14 et l'alinéa b du paragraphe 1 de l'article 31.La République populaire hongroise juge nécessaire de déclarer que les dispositions de l'article 40 de la Convention unique sur les stupéfiants, qui interdisent à certains Etats de devenir parties à la Convention, ne sont pas conformes au principe de l'égalité souveraine des Etats et empêchent que la Convention soit, comme il serait souhaitable, universellement appliquée.IndeRéserves :Sous les réserves mentionnées aux alinéas a, b, d et e du paragraphe 1 de l'article 49 de la Convention et en vertu desquelles le Gouvernement indien peut se réserver le droit d'autoriser temporairement dans l'un de ses territoires :a) L'usage de l'opium à des fins quasi médicales;b) L'usage de l'opium à fumer;d) L'usage du cannabis, de la résine de cannabis, d'extraits et teintures de cannabis à des fins non médicales; ete) La production, la fabrication et le commerce des stupéfiants visés aux alinéas a, b et d aux fins mentionnées dans lesdits alinéas.Déclaration :Le Gouvernement indien ne reconnaissant pas les autorités de la Chine nationaliste comme le Gouvernement légitime de la Chine, il ne peut considérer la signature de ladite Convention par un représentant de la Chine nationaliste comme étant une signature valable au nom de la Chine.Indonésie<superscript>22</superscript>Réserve formulée lors de la signature et confirmée lors de la ratification :1) ...2) ...3) En ce qui concerne le paragraphe 2 de l'article 48, le Gouvernement indonésien ne se considère pas lié par les dispositions de ce paragraphe qui prévoient le renvoi obligatoire à la Cour internationale de Justice de tout différend qui ne pourra être réglé conformément aux dispositions du paragraphe 1. Le Gouvernement indonésien estime que pour qu'un différend soit soumis pour décision à la Cour internationale de Justice, il faudra obtenir dans chaque cas l'accord de toutes les parties au différend.Liechtenstein"La Principauté de Liechtenstein maintient en vigueur l'article 9 de la Convention pour la répression du trafic illicite des drogues nuisibles, signée à Genève le 26 juin 1936."MyanmarRéserve formulée lors de la signature et confirmée lors de la ratification :Etant entendu que l'Etat chan est autorisé à se réserver le droit :1) De permettre aux toxicomanes de l'Etat chan de fumer de l'opium pendant une période transitoire de vingt ans à compter de la date d'entrée en vigueur de la présente Convention;2) De produire et de fabriquer de l'opium à cet effet;3) De fournir la liste des fumeurs d'opium de l'Etat chan lorsque le Gouvernement de cet Etat aura fini de dresser cette liste, le 31 décembre 1963.PakistanLe Gouvernement de la République islamique du Pakistan autorisera temporairement dans l'un de ses territoires :i) L'usage de l'opium à des fins quasi médicales;ii) L'usage du cannabis, de la résine de cannabis, d'extraits et teintures de cannabis à des fins non médicales; etiii) La production, la fabrication et le commerce des stupéfiants visés aux alinéas i) et ii) ci-dessus.Papouasie-Nouvelle-Guinée<superscript>23</superscript>Conformément au paragraphe 2 de l'article 50, le Gouvernement de la Papouasie-Nouvelle-Guinée émet une réserve à l'égard du paragraphe 2 de l'article 48, qui prévoit le renvoi d'un différend à la Cour internationale de Justice.Pays-Bas (Royaume des)"Eu égard à l'égalité qui existe du point de vue du droit public entre les Pays-Bas, le Surinam et les Antilles néerlandaises, le terme "non métropolitains" mentionné dans l'article 42 de la présente Convention perd son sens initial en ce qui concerne le Surinam et les Antilles néerlandaises et sera en conséquence considéré comme signifiant "non européens."PologneLe Gouvernement de la République populaire de Pologne ne se considère pas lié par les dispositions des paragraphes 2 et 3 de l'article 12, du paragraphe 2 de l'article 13, des paragraphes 1 et 2 de l'article 14 et de l'alinéa b du paragraphe 1 de l'article 31 de la Convention unique sur les stupéfiants de 1961 en ce qui concerne les Etats privés de la possibilité de devenir parties à ladite Convention.De l'avis du Gouvernement de la République populaire de Pologne, il est inadmissible d'imposer les obligations énoncées dans les dispositions précitées à des Etats qui, en vertu d'autres dispositions de la même Convention, peuvent être privés de la possibilité d'y adhérer.La République populaire de Pologne juge approprié de relever le caractère discriminatoire du paragraphe 1 <superscript>er</superscript> de l'article 40 de la Convention unique sur les stupéfiants (1961), sur la base duquel certains Etats sont privés de la possibilité de devenir parties à cette Convention. La Convention unique traite de questions qui intéressent tous les Etats, et elle a pour objet de mobiliser les efforts de tous les pays pour la lutte contre un danger social : l'abus des stupéfiants. C'est pourquoi la Convention doit être ouverte à tous les Etats. En vertu du principe de l'égalité souveraine des Etats, aucun Etat n'a le droit de priver un autre Etat quel qu'il soit de la possibilité de participer à une Convention de ce genre.République tchèque<superscript>16</superscript>Roumanie<superscript>24</superscript>Réserves :"a) ..."b) La République socialiste de Roumanie ne se considère pas liée par les réglementations contenues aux articles 12 paragraphes 2 et 3, 13 paragraphe 2, 14 paragraphes 1 et 2, 31 paragraphe 1, lettre b, dans la mesure où ces réglementations se réfèrent aux Etats qui ne sont pas parties à la Convention unique."Déclarations :"a) Le Conseil d'Etat de la République socialiste de Roumanie considère que le maintien de l'état de dépendance de certains territoires, auxquels se réfèrent les réglementations des articles 42 et 46 paragraphe 1 de la Convention, n'est pas en concordance avec la Charte de l'Organisation des Nations Unies et les documents adoptés par l'ONU concernant l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, y compris la Déclaration relative aux principes du droit international touchant les relations amicales et la coopération entre les Etats conformément à la Charte des Nations Unies, adoptés à l'unanimité par la résolution de l'Assemblée générale de l'Organisation des Nations Unies 2625 (XXV) de 1970, qui proclame solennellement l'obligation des Etats de favoriser la réalisation du principe de l'égalité de droits des peuples et de leur droit de disposer d'eux-mêmes, dans le but de mettre sans retard fin au colonialisme."b) Le Conseil d'Etat de la République socialiste de Roumanie considère que les dispositions de l'article 40 de la Convention ne sont pas en concordance avec le principe selon lequel les traités internationaux multilatéraux dont l'objet et le but intéressent la communauté internationale dans son ensemble doivent être ouverts à la participation de tous les Etats."Slovaquie<superscript>16</superscript>Sri LankaLe Gouvernement ceylanais a notifié au Secrétaire général qu'en ce qui concerne l'article 17 de la Convention, l'administration existante serait maintenue afin d'assurer l'application des dispositions de la Convention et qu'il ne sera pas créé une "administration spéciale" à cet effet.Le Gouvernement ceylanais a ajouté que cette déclaration ne devait pas être considérée comme une réserve.Suisse"La Suisse maintient en vigueur l'article 9 de la Convention pour la répression du trafic illicite des drogues nuisibles, signée à Genève le 26 juin 1936."UkraineLe Gouvernement de la République socialiste soviétique d'Ukraine ne se considère pas lié par les dispositions des paragraphes 2 et 3 de l'article 12, du paragraphe 2 de l'article 13, des paragraphes 1 et 2 de l'article 14 et de l'alinéa b du paragraphe 1 de l'article 31 de la Convention unique sur les stupéfiants en ce qui concerne les Etats privés de la possibilité de devenir parties à la Convention unique en vertu de la procédure prévue à l'article 40 de ladite Convention.La République socialiste soviétique d'Ukraine juge nécessaire de relever le caractère discriminatoire du paragraphe premier de l'article 40 de la Convention unique sur les stupéfiants, en vertu duquel certains Etats sont privés de la possibilité de devenir parties à cette Convention. La Convention unique concerne des questions qui intéressent tous les Etats, et elle a pour objet de mobiliser les efforts de tous les pays pour la lutte contre un fléau social : l'abus des stupéfiants. C'est pourquoi la Convention doit être ouverte à tous les pays. Conformément au principe de l'égalité souveraine des Etats, aucun Etat n'a le droit d'écarter d'autres pays de la participation à une convention de ce genre.Application territoriale
ParticipantDate de réception de la notificationTerritoire
Australie 1 déc 1967Tous les territoires non métropolitains dont l'Australie assure les relations internationales, à savoir les territoires du Papua, de l'île Norfolk, de l'île Christmas, des îles Cocos (Keeling), des îles Heard et MacDonald, des îles Ashmore et Cartier, le Territoire australien de l'Antarctique et les Territoires sous tutelle de la Nouvelle-Guinée et de NauruFrance19 févr 1969L'ensemble du territoire de la République françaiseInde13 déc 1964SikkimPays-Bas (Royaume des)<superscript>13</superscript>16 juil 1965Pour le Royaume en Europe, le Suriname et les Antilles néerlandaisesNouvelle-Zélande<superscript>12</superscript>26 mars 1963Iles Cook (y compris Nioué) et îles Tokélaou, territoires non métropolitains dont le Gouvernement néo-zélandais assure les relations internationalesRoyaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord<superscript>4,25</superscript>26 janv 1965Antigua, Bahamas, Bassoutoland, Protectorat du Betchouanaland, Bermudes, Guyane Britannique, Honduras britannique, Îles Salomon britanniques, Îles Vierges britanniques, Brunéi, Îles Caïmanes, Dominique, Îles Falkland (Malvinas), Fidji, Gambie, Gibraltar, Îles Gilbert et Ellice, Grenade, Hong-Kong, Maurice, Montserrat, Seychelles, Rhodésie du Sud, Saint-Christophe-et-Nevis, Sainte-Hélène, Sainte-Lucie, Saint-Vincent, Swaziland, Tonga et Îles Turques et Caïques27 mai 1965Colonie d'Aden et Protectorat de l'Arabie du Sud 3 mai 1966Barbade24 juin 1977Îles Anglo-Normandes/îles de la Manche et Île de ManÉtats-Unis d'Amérique25 mai 1967Tous les territoires que les Etats-Unis représentent sur le plan international
1<i> Documents officiels du Conseil économique et social, vingt-sixième session, Supplément n <superscript>o</superscript> 1 </i> (E/3169), p. 18.2Signature et ratification au nom de la République de Chine les 30  mars 1961 et 12 mai 1969, respectivement. Voir note concernant les signatures, ratifications, adhésions, etc., au nom de la Chine (note 1 sous “Chine” dans la partie “Informations de nature historique” qui figure dans les pages préliminaires du présent volume). Voir également la déclaration formulée par le Gouvernement indien lors de la ratification.3Le 27 avril 1999, le Gouvernement portugais a informé le Secrétaire général que la Convention s’appliquerait à Macao.Par la suite, les 19 et 21 octobre 1999, le Secrétaire général a reçu des Gouvernements chinois et portugais des communications eu égard au statut de Macao (voir aussi note 3 sous “Chine” et note 1 sous “Portugal” dans la partie “Informations de nature historique” qui figure dans les pages préliminaires du présent volume.). En reprenant l’exercice de sa couveraineté sur Macao, le Gouvernement chinois a notifié au Secrétaire général que la Convention s’appliquera également à la Région administrative spéciale de Macao.En outre, le Gouvernement de la République populaire de Chine tient également à faire la déclaration suivante :Le Gouvernement de la République populaire de Chine émet des réserves au sujet du paragraphe 2 de l'article 48 de la Convention.Compte tenu de cette réserve, le Gouvernement de la République populaire de Chine assumera les responsabilités liées aux droits et obligations incombant sur le plan international à tout État partie à la Convention.4Voir note 2 sous “‘Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord” dans la partie “Informations de nature historique” qui figure dans les pages préliminaires du présent volume.5Le Gouvernement de la République du Viet-Nam avait adhéré à la Convention le 14 septembre 1970 (voir aussi note 1 sous “Viet Nam” dans la partie “Informations de nature historique” qui figure dans les pages préliminaires du présent volume).Dans une communication reçue par le Secrétaire général le 23 novembre 1970, le Ministère des affaires étrangères de l'Albanie avait indiqué que le Gouvernement albanais considérait l'adhésion en question comme sans aucune valeur juridique, le seul représentant du peuple sud-vietnamien, qualifié pour parler en son nom et prendre des engagements internationaux, étant le Gouvernement révolutionnaire provisoire de la République du Viet-Nam du Sud.Une communication en termes analogues avait été reçue le 11 janvier 1971 du Représentant permanent de la République populaire de Mongolie auprès de l'Organisation des Nations Unies.6Voir note 1 sous “Allemagne” concernant Berlin (Ouest) dans la partie “Informations de nature historique” qui figure dans les pages préliminaires du présent volume.7La République démocratique allemande avait adhéré à la Convention le 2 décembre 1975 avec réserves et déclarations. Pour le texte des réserves et des déclarations voir le <i>Recueil des Traités </i> des Nations Unies, vol. 987, p. 425.En outre, le Secrétaire général avait reçu le 15 mars 1976, la communication suivante du Gouvernement de la République démocratique allemande :Lors de son adhésion à la Convention unique sur les stupéfiants, du 30 mars 1961, la République démocratique allemande s'est fondée exclusivement sur les dispositions de l'article 40 définissant les conditions d'adhésion à ladite Convention. Elle n'a pas l'intention d'adhérer à la Convention dans sa version modifiée par le Protocole du 25 mars 1972.Ultérieurement, et à l'occasion de son adhésion au Protocole de 1972, le Gouvernement de la République démocratique allemande a déclaré que ladite communication était retirée. Voir aussi note 2 sous “Allemagne” dans la partie “Informations de nature historique” qui figure dans les pages préliminaires du présent volume.8L’ex-Yougoslavie avait signé et ratifié la Convention les 30 mars 1961 et 27 août 1963, respectivement. Voir aussi note 1 sous "Bosnie-Herzegovine", "Croatie", "Ex-République yougoslave de Macédoine", "ex-Yougoslavie", "Slovénie" et "Yougoslavie" dans la partie “Informations de nature historique” qui figure dans les pages préliminaires du présent volume.9Par une communication parvenue au Secrétaire général le 11 mars 1980, la Principauté de Liechtenstein a confirmé que "son intention n'était pas de devenir partie à la Convention telle que modifiée par le Protocole du 23 mars 1972."10Le 12 avril 1994, le Secrétaire général a reçu du Gouvernement grec la communication suivante : L'adhésion de l'Ex-République yougoslave de Macédoine à la Convention unique sur les stupéfiants de 1961 n'implique pas sa reconnaissance par la République hellénique. Voir note 1 sous "Grèce" dans la partie "Informations de nature historique" qui figure dans les pages préliminaires de ce volume.11Voir note 1 sous "Monténégro" dans la partie "Informations de nature historique" qui figure dans les pages préliminaires de ce volume.12Voir note 1 sous “Nouvelle-Zélande” dans la partie “Informations de nature historique” qui figure dans les pages préliminaires du présent volume.13Pour le Royaume en Europe, Suriname et les Antilles néerlandaises. Voir aussi notes 1 et 2 sous “Pays-Bas” concernant les Antilles néerlandaises dans la partie “Informations de nature historique” qui figure dans les pages préliminaires du présent volume14Dans son instrument de ratification, le Gouvernement péruvien a retiré la réserve qui avait été faite en son nom, au moment de la signature de la Convention, le 30 mars 1961; pour le texte de cette réserve, voir le <i>Recueil des Traités </i> des Nations Unies, vol. 520, p. 376.15Voir note 1 sous “Ouganda” dans la partie “Informations de nature historique” qui figure dans les pages préliminaires du présent volume.16La Tchécoslovaquie avait signé et ratifié la Convention les 31 juillet 1961 et 20 mars 1964, respectivement, avec réserves. Pour le texte des réserves, voir le <i>Recueil des Traités </i> des Nations Unies, vol. 520, p. 361 et p. 413. Voir aussi note 1 sous “République tchèque” et “Slovaquie” dans la partie “Informations de nature historique” qui figure dans les pages préliminaires du présent volume.17Dans une communication reçue par le Secrétaire général le 23 mai 1972, le Représentant permanent d'Israël auprès de l'Organisation des Nations Unies a fait la déclaration suivante concernant la lettre susmentionnée : Le Gouvernement israélien a noté le caractère politique de la réserve faite à cette occasion par le Gouvernement de l'Arabie Saoudite. De l'avis du Gouvernement israélien, la Convention en question n'est pas le lieu indiqué pour faire des déclarations politiques de cette nature. De plus, ladite déclaration du Gouvernement de l'Arabie Saoudite ne peut modifier d'aucune manière les obligations qui lient l'Arabie Saoudite en vertu du droit international en général ou de traités particuliers. Pour ce qui est du fond de la question, le Gouvernement israélien adoptera à l'égard du Gouvernement de l'Arabie Saoudite une attitude de complète réciprocité.18Dans une communication reçue par le Secrétaire général le 24 octobre 1979, le Gouvernement argentin a déclaré qu'il retirait la réserve relative à l'article 49 de la Convention. (Pour le texte de cette réserve, voir le <i>Recueil des Traités </i> des Nations Unies, vol. 520, p. 353.19Pour le texte des réserves formulées lors de la signature par le Gouvernement bulgare concernant les mêmes articles de la Convention, voir le <i>Recueil des Traités </i> des Nations Unies, vol. 520, p. 355.Par une notification reçue le 6 mai 1994, le Gouvernement bulgare a notifié au Secrétaire général sa décision de retirer la réserve formulée lors de la ratification eu égard au paragraphe 2 de l'article 48. Pour le texte de la réserve, voir le <i>Recueil des Traités </i> des Nations Unies, vol. 649, p. 363.20Par notification reçue le 18 janvier 1980, le Gouvernement égyptien a informé le Secrétaire général qu'il avait décidé de retirer la réserve relative à Israël. Pour le texte de la réserve, voir le <i>Recueil des Traités </i> des Nations Unies, vol. 976, p. 101. La notification indique le 25 janvier 1980 comme date de prise d'effet du retrait.21Par une communication reçue le 8 décembre 1989, le Gouvernement hongrois a notifié au Secrétaire général de sa décision de retirer la réserve relative au paragraphe 2 de l'article 48 formulée lors de la ratification. Pour le texte de la réserve voir le <i>Recueil des Traités </i> des Nations Unies, vol. 520, p. 366.22Dans son instrument de ratification, le Gouvernement indonésien a retiré les déclarations qu'il avait formulées lors de la signature concernant son intention de formuler des réserves à l'égard du paragraphe 1 de l'article 40 et de l'article 42 de la Convention. Pour le texte de ces déclarations qui correspondent aux numéros 1 et 2, voir le <i>Recueil des Traités </i> des Nations Unies, vol. 520, p. 368.23Etant donné que la réserve en question n'a pas été formulée par l'Australie lorsqu'elle a étendu l'application de la Convention au Papua et à la Nouvelle-Guinée, elle prendra effet, conformément aux dispositions du paragraphe 2 des articles 41 et 50 de la Convention, au jour où elle aurait pris effet si elle avait été formulée au moment de l'adhésion, c'est-à-dire le trentième jour suivant le dépôt de la notification de succession par le Gouvernement de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, soit le 27 novembre 1980.24Par une communication reçue le 19 septembre 2007, le Gouvernement romain a notifié au Secrétaire général de sa décision de retirer la réserve relative au paragraphe 2 de l’article 48 formulée lors de l'adhésion. Pour le texte de la réserve voir le Recueil des Traités des Nations Unies, vol. 908, p. 91.25Le 3 octobre 1983, le Secrétaire général a reçu du Gouvernement argentin, l'objection suivante : [Le Gouvernement argentin] formule une objection formelle à l'égard de [la déclaration] d'application territoriale faite par le Royaume-Uni à propos des îles Malvinas et de leurs dépendances, qu'il occupe illégitimement en les appelant les "îles Falkland". La République argentine rejette et considère comme nulle et non avenue [ladite déclaration] d'application territoriale. En référence à la communication précitée, le Secrétaire général a reçu le 28 février 1985 du Gouvernement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord la déclaration suivante : [Le Gouvernement argentin] formule une objection formelle à l'égard de [la déclaration] d'application territoriale faite par le Royaume-Uni à propos des îles Malvinas et de leurs dépendances, qu'il occupe illégitimement en les appelant les "îles Falklands". La République argentine rejette et considère comme nulle et non avenue [ladite déclaration] d'application territoriale.